Pour lancer notre rubrique FACT CHECKING, intéressons-nous à 7 infos qui courent autour de l’application du RGPD sur l’emailing d’acquisition ou de prospection.

Alors, FAKE NEWS ou PAS FAKE NEWS ?

gif fake news
INFO N°1 : Je serai lourdement sanctionné suite à des plaintes d’Internautes…FAKE NEWS !

On se détend. Maman peut ranger les oranges. Une plainte ne vaut pas condamnation. Un internaute peut très bien avoir oublié avoir donné son consentement. Si vous êtes RGPD compliant, soyez rassuré. La CNIL est un organisme doté de raison. Une plainte qui lui est adressée n’entraine pas systématiquement une sanction immédiate. Cela demande une enquête approfondie qui n’est déclenchée qu’après un grand nombre de plaintes.

INFO N°2 : la collecte en double opt-in est obligatoire… FAKE NEWS !

Comme dirait Maxwell « Ce n’est pas la peine d’en rajouter » (et voilà, vous l’avez en tête pour le reste de la journée et pour les plus jeunes d’entre-vous ou si vous voulez vraiment vous faire du mal, voilà la référence…). Une inscription par simple opt-in est donc suffisante pour être en conformité avec la règlementation. Inutile donc de passer par un double opt-in pour prouver le consentement de l’internaute.

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’utilisation du simple ou double opt-in pour vos autres formats de collectes (via formulaire), la Fabrique du Net vous aide à vous y retrouver.

INFO N°3 :  La transmission de data collectée nécessite un cryptage digne d’ENIGMA… FAKE NEWS !

Le RGPD impose deux points :

– La pseudonymisation et le chiffrement des données à caractère personnel ;

– La mise en place de moyens permettant de garantir la confidentialité, l’intégrité, la disponibilité et la résilience  constante des systèmes et des services de traitement.

Un chiffrage des données collectées suffit donc et pour leur transmission, tournez-vous vers une solution qui présente un faible risque de perte ou d’altération, comme un SFTP par exemple.

INFO N°4 :  un email de bienvenue doit systématiquement être envoyé lors d’une campagne de collecte de leads en clic-to-lead… PAS FAKE NEWS !

Non seulement c’est obligatoire, mais c’est quand même la moindre des politesses, non ? Il est donc indispensable de confirmer son inscription à l’internaute. C’est l’occasion de l’accueillir et de créer un premier lien fort entre lui et votre marque, mais aussi malheureusement de lui offrir la possibilité de vous quitter avec un lien de désabonnement (et d’en savoir un peu plus sur les raisons de son départ).

INFO N°5 : Je peux présenter une offre dans un email de collecte en clic-to-lead… PRESQUE FAKE NEWS !

Et oui. Il y a des nuances dans le Adventure Conseil Fact Checking (au moins 50 nuances de Fake…). Il est toujours possible de communiquer sur une offre commerciale dans un email de collecte. Il est en revanche rigoureusement interdit (oui, rigoureusement !!!) de conditionner cette offre à l’inscription de l’internaute.

Comme nous vous en parlions dans notre article « RGPD et emailing d’acquisition. Comment prospecter sans se mettre hors la loi ? », les créations doivent comporter deux zones distinctes et bien identifiée dans ce type d’email de collecte :

– Une zone dédiée à l’inscription ;

– Une zone dédiée à l’offre commerciale.

INFO N°6 : Les adresses mail et la date d’opt-in sont les seules infos à conserver dans le cadre d’un enrichissement de ma base PRM… FAKE NEWS !

Et là, pas de nuances et la liste est longue ! vous devez conserver au minimum les données suivantes et être en mesure de les fournir à l’internaute à sa demande.

– Le mode d’acquisition

– Son adresse mail

– Son adresse IP

– Le navigateur

– La date et l’heure d’opt-in

– L’URL par laquelle l’adresse a été collectée (dans le cadre d’une campagne passée par des éditeurs)

– Le formulaire d’inscription utilisé

– La preuve de désabonnement (en cas de demande de suppressions des informations)

Attention, l’horloge tourne ! Un internaute qui demande un accès à ses données, à leurs modifications ou leurs suppressions doit pouvoir obtenir une réponse rapide et dans un délai d’un mois maximum.  Ce délai peut être prolongé de deux mois supplémentaires à conditions d’en informer l’internaute et de motiver ce retard, toujours dans un délai d’un mois.

INFO N°7 : J’ai perdu la preuve d’opt-in, je peux quand même les adresser. FAKE NEWS !

Non seulement vous ne pouvez pas adresser des adresses dont vous auriez perdu les données d’opt-in, mais sachez qu’il serait même délicat de demander à des internautes un nouveau consentement sans savoir comment ces adresses auraient été collectées lors du premier contact.

Fake ou pas Fake, la mise en place du RGPD demande une certaine expertise juridique que nous sommes en mesure de vous fournir. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur ce vaste sujet… et tant d’autres !

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