Les assistants vocaux donnent de la voix à vos campagnes grâce à la lecture vocale des emails

 « Ok Google, demande à Siri de me lire l’email d’Alexa s’il te plaît ? »…What ??

On compte plus de 3 millions d’utilisateurs d’enceintes connectées en France selon l’enquête médiamétrie de 2019 (vs 1,7millions en 2018 !). Et ce taux d’équipement connaît une progression proche de celle d’un virus sur un paquebot croisant au large du Japon ! L’éventail d’utilisations de nos petits acolytes numériques ne connaît plus de limites et parmi elles, la lecture vocale des emails n’échappe pas au phénomène.

Cette nouvelle forme de « lecture » des emails offre de nouvelles possibilités d’accessibilité pour vos campagnes ou pour créer une forme de lien inédite avec votre base de données clients. Les logiciels de messagerie, comme Outlook, intègreront d’ailleurs prochainement la possibilité d’écouter ses emails… et de les traiter ! C’est-à-dire d’y répondre, de les archiver ou de les supprimer et tout ça… sans les mains !

La lecture vocale des emails : une nouvelle manière de communiquer auprès de vos prospects et clients

Les assistants vocaux sont de bons élèves qui appliquent très bien leurs petites leçons de lecture. Pour la sélection, ils adoptent une méthode assez simple : d’abord par ordre d’importance si les messages sont signalés comme tels, puis par ordre d’arrivée dans la boîte.

Pour la consultation des courriers, votre bras-droit numérique commence par vous annoncer l’expéditeur, puis l’objet du message et amorce une lecture des premières phrases du message (les 499 premiers caractères)… En bon collaborateur zélé (voir carrément fayot !), il vous offre alors 5 options : lire le contenu de l’email, y répondre, l’archiver, le supprimer ou passer au mail suivant.

Adaptez vos futurs emails à ces nouvelles contraintes !

Et oui ! Très bientôt, vous devrez penser à adapter le code de vos emails pour les rendre lisible par les assistants vocaux…

 

Pour cela, vous devrez respecter 5 principes assez simples :

1. Un couple objet et sender efficace

Comme nous l’avons vu, nos camarades androïdes commencent par vous renseigner sur l’expéditeur et l’objet. Utilisez donc une « identité » identifiable et de confiance et un objet séduisant, qui donne envie d’en savoir plus…

2. Un pré-header exhaustif

Ils s’attaquent ensuite aux premières lignes. Donc pensez à bien fignoler votre pré-header! Parmi les premières actions proposées par l’assistant : répondre à l’email. Profitez-en pour glisser dès les premiers mots des éléments qui suscitent l’interaction, comme demander un avis sur vos produits ou services, des demandes de renseignements complémentaires, etc…

 

Travaillez bien ces premières phrases via :

– Un pré-header très clair et relativement long qui synthétise efficacement le contenu de votre message. Vous redoutez la présence visuelle/l’esthétisme d’un header trop long ; trompez la machine en utilisant une petite taille de police de la même couleur que le fond. Elle le lira tandis que vos lecteurs « yeux » eux, ne s’en rendront pas compte ! Depuis Matrix et l’énorme raclée que Néo a affligé à Smith, on sait bien que l’humain sera toujours plus fort que la machine !

– Une adresse de réponse valide si vous souhaitez provoquer la réponse à une question énoncée dans cette partie du message.

3.  Stop au conditionnel dans le code HTML

Les assistants vocaux ne font pas le tri et lisent l’intégralité du code, donc toutes les versions, l’une après l’autre (par exemple desktop et mobile). Rien de mieux pour dupliquer le message et embrouiller le lecteur auditeur !

4. Attention aux images qui ne seront pas lues

Si les Alexa, Google et autres Siri sont capable de réconcilier une mère avec son fils avant le diner, ils sont en revanche assez dépourvus lorsqu’il s’agit de transformer une image en texte ! Contrairement à certains lecteurs vocaux, les enceintes connectées lisent la version HTML du message et ne sont pas capables d’interpréter les balises alt ou certains éléments sémantiques. Il faudra aussi être créatif pour représenter vos produits… en texte puisque les images ne seront pas lus !

5. Soignez la ponctuation et usez-en ! 

C’est le seul moyen qu’aura l’assistant personnel de l’internaute pour effectuer une lecture vocale claire et intelligible de votre email. Autrement, il ne fera pas la distinction entre les différents paragraphes ou niveau de textes. La lecture se fera donc à toute vitesse et le message peu digeste pour l’internaute.

Vous n’en voulez pas dans vos titres pour des raisons légitimes d’esthétique, cachez-la grâce à un <span style= »display:none; »>.</span>.

La ponctuation doit également être utilisée pour les acronymes qui seront incompréhensibles sans points : CNIL devient donc C.N.I.L.

Si le phénomène existe et se développe indéniablement, la lecture vocale des emails demeure pour le moment assez anecdotique et c’est tant mieux. En effet, elle n’est malheureusement pas encore non plus hyper compatible avec la mesure de l’efficacité des campagnes emailing.

➡️ Le pixel de tracking n’étant pas pris en compte, il est impossible de connaître les taux d’ouverture exacts et le comportement des internautes. Bien qu’on estime un impact à priori limité sur les KPI’s pour l’instant.

Reste que l’initialisation des assistants vocaux connaît une progression exponentielle, boostée par des campagnes volontaristes des GAFA et de nouveaux usages. Il faudra donc bien surveiller le phénomène et probablement, le prendre sérieusement en compte à l’avenir.

« OK Adventure Conseil… tiens moi au courant de l’avancée de la lecture vocale des emails »

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