« On vous a fermé la porte, rentrez par la fenêtre ! » Bon d’accord, les techniques commerciales ont bien changés et la méthode du pied dans la porte est heureusement tombée en disgrâce.

Mais pour autant, concernant vos campagnes emailing, la question persiste : que dois-je faire lorsque mon prospect ne réagit pas à ma précédente campagne emailing ?

Vous avez beau avoir coché toutes les cases du parfait email en suivant toutes nos recommandations 🙃, il arrive que certains ne soient pas ouverts. Se pose alors l’épineuse question de la relance non-ouvreurs…

Vous n’êtes pas du genre à demander votre chemin dans la rue (« j’ose pas ») alors une relance non-ouvreurs… Mon Dieu mais qu’il est bien élevé cet enfant !…

Et pourtant, si vous vous y prenez de la bonne façon, c’est une excellente manière de réengager vos abonnés sans pénaliser votre base.

Voici 4 conseils pour effectuer une relance non-ouvreurs efficace qui va booster vos KPI’s et conversions,

sans vous montrer intrusif.

Conseil N°1 : sélectionnez les non-ouvreurs à relancer 🎯

Vous souhaitez maximiser les KPI’s de vos campagnes d’emailing, segmentez bien votre base. Outre la segmentation déclarative habituelle (genre, géolocalisation, appétence pour certains sujets), travaillez sur une segmentation comportementale de vos leads.

Définissez des sous-segments en fonction de la réactivité à vos campagnes. Adoptez une fréquence de communication plus soutenue pour des adresses ayant déjà cliqué lors de vos précédentes campagnes. À l’inverse, n’insistez pas trop si l’adresse est considérée comme peu réactive et plus froide.

Pour une relance non-ouvreurs, c’est exactement le même principe à appliquer. Il faut exclure de vos envois des cibles trop froides ou peu réactives sur le long terme.

Cette approche vous permettra d’optimiser vos KPI’s et de maintenir des niveaux de désabonnement maitrisés. Autre bénéfice : vous pourrez également soigner votre e-réputation auprès des filtres anti-spam.

Conseil N°2 : choisissez le bon moment pour relancer vos non-ouvreurs d’email 📅

Ce n’est pas parce qu’on bosse dans la com que les expressions « c’est pour hier », « ASAP » ou « y’a le feu au lac » (plus employé chez nos amis de la réclame au Québec) devraient s’appliquer à toutes les sauces. Avec les non-ouvreurs d’email « qui va piano, va sano ». Laissez-donc à vos destinataires le temps de recevoir et de lire votre 1er email. Renvoyer trop rapidement une relance pourrait se révéler contre-productif en générant un certain mécontentement chez vos prospects.

Une mauvaise grippe, un voyage de noce, une greffe de doigts ou un mouvement social de la CGT électricité et la consultation de la boîte mail devient compromise et l’ouverture de l’email impossible. Dans l’idéal, nous recommandons d’attendre au moins 72h avant de relancer vos non-ouvreurs. Ce qui laisse largement le temps à la greffe de prendre et à la CGT de négocier un accord…

Conseil N°3 : modifiez votre scénario d’envoi… 📝

C’est en emailant que l’on devient spécialiste de l’emailing ! Pour plus d’efficacité, basez-vous sur les KPi’s du 1er envoi et modifiez votre campagne avant d’envoyer la relance non-ouvreurs.

Si votre email n’a pas été ouvert, c’est peut-être en raison de son objet, qui n’a pas su séduire ? D’une arrivée en spam ? Du timing qui ne correspondait pas aux habitudes d’ouverture de votre cible ?

Pour y remédier, changez votre objet et / ou envoyez-le à un moment (jour/horaire) différent de celui de l’envoi initial.

Conseil N°4 : ne renvoyez pas systématiquement toutes vos campagnes 🚀

Et si vous aviez la relance légère… Pour « recibler » correctement et limiter le mécontentement synonyme de désabonnement élevé, évitez les relances systématiques de vos campagnes.

Concentrez-vous sur les campagnes qui affichent un réel intérêt pour votre cible. Si vous ciblez des prospects, effectuez une relance non-ouvreurs sur vos temps forts ou des offres particulièrement agressives. Consultez notre article pour tout savoir sur les campagnes les plus à mêmes de séduire vos prospects.

Next steps 🔍

Analysez bien les retombées de votre relance non-ouvreurs : leur impact positif sur vos KPI’s ou les niveaux d’attrition (désabonnement, plaintes, etc.) et affinez vos choix afin de maîtriser au maximum vos indicateurs de performances.

Vous pouvez aussi affiner votre stratégie et envisager des relances sur les ouvreurs / cliqueurs ou ouvreurs non-cliqueurs en fonction de vos objectifs.

Si vous souhaitez maximiser vos ventes, n’hésitez pas à re-solliciter des cibles présentant un engagement élevé sur vos campagnes d’emailing. Vous serez surpris par les excellents résultats générés par ces campagnes « renforcées » (taux d’ouverture, taux de réactivité, taux de conversion, etc…).

 

 

En conclusion, que l’on parle d’email ou de boîte de nuit, dites-vous bien que vous avez toujours droit à une seconde chance avec les non-ouvreurs. A l’instar de Momo, le videur du Macumba, qui finira nécessairement par vous laisser rentrer si vous consentez à remplacer vos vieilles Jordan par des mocassins à glands, votre internaute non-ouvreur d’email finira lui aussi par vous ouvrir les portes de sa boîte mail si vous respectez ces quelques conseils.

Besoin d’analyse et d’accompagnement dans votre stratégie de gestion, segmentation et relance non-ouvreurs de votre base de données ?

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